la 348, une voiture de merde
Posté : sam. 19 juil. 2025 09:54
Tout passionné de Ferrari connaît la 348. Mais tout le monde ne sait pas qu’elle traîne derrière elle une anecdote plutôt savoureuse, racontée par Luca di Montezemolo lui-même, ancien président de la marque au Cheval Cabré.
Nous sommes en 1991, tout juste après le Mondial de football organisé en Italie. Montezemolo, satisfait du succès de l’événement, décide de se faire un cadeau : une Ferrari 348 jaune flambant neuve. Sauf qu’un jour, au volant de sa belle à Rome, l’humiliation : arrêté à un feu, il se fait littéralement déposer sur les 30-40 premiers mètres par… une Golf GTi noire. Le plus piquant, c’est la remarque du conducteur de la Volkswagen : « Hé Montezemolo, celle-ci est bien meilleure ! »
Des années plus tard, lors de la présentation de la sublime 458 Italia en 2009, il raconte l’histoire à la presse : « Je ne l’oublierai jamais ! Après ça, j’ai convoqué une réunion sans rien dire à personne chez Ferrari. On me montre fièrement une slide vantant la 348 comme « best in class » en accélération. Je les ai laissés parler, puis j’ai dit : ‘Les gars, pas de chance, je suis justement client de cette voiture de merde. Elle fait du bruit, mais elle n’avance pas !’
Pour enfoncer le clou, Montezemolo fait même venir Niki Lauda pour tester la 348. Verdict de la légende autrichienne ? Exactement le même : un coupé magnifique, mais terriblement poussif pour une Ferrari.
Bien sûr, certains puristes ont contesté l’histoire : sur le papier, la 348 abattait le 0 à 100 km/h en 5,6 secondes, contre 8,3 pour la Golf GTi de l’époque. À moins d’avoir croisé une Golf préparée, difficile de croire qu’elle pouvait rivaliser sur toute la ligne droite. Mais peu importe : ce qui compte, c’est que cette phrase est restée culte, et qu’elle symbolise à elle seule l’exigence que Montezemolo a voulu réinstaurer chez Ferrari dès son arrivée.
La Ferrari 348 reste malgré tout une auto charnière : dernière Ferrari née à l’époque d’Enzo, produite à près de 9 000 exemplaires entre 1989 et 1994 avant de laisser la place à la 355, bien plus affutée.
Nous sommes en 1991, tout juste après le Mondial de football organisé en Italie. Montezemolo, satisfait du succès de l’événement, décide de se faire un cadeau : une Ferrari 348 jaune flambant neuve. Sauf qu’un jour, au volant de sa belle à Rome, l’humiliation : arrêté à un feu, il se fait littéralement déposer sur les 30-40 premiers mètres par… une Golf GTi noire. Le plus piquant, c’est la remarque du conducteur de la Volkswagen : « Hé Montezemolo, celle-ci est bien meilleure ! »
Des années plus tard, lors de la présentation de la sublime 458 Italia en 2009, il raconte l’histoire à la presse : « Je ne l’oublierai jamais ! Après ça, j’ai convoqué une réunion sans rien dire à personne chez Ferrari. On me montre fièrement une slide vantant la 348 comme « best in class » en accélération. Je les ai laissés parler, puis j’ai dit : ‘Les gars, pas de chance, je suis justement client de cette voiture de merde. Elle fait du bruit, mais elle n’avance pas !’
Pour enfoncer le clou, Montezemolo fait même venir Niki Lauda pour tester la 348. Verdict de la légende autrichienne ? Exactement le même : un coupé magnifique, mais terriblement poussif pour une Ferrari.
Bien sûr, certains puristes ont contesté l’histoire : sur le papier, la 348 abattait le 0 à 100 km/h en 5,6 secondes, contre 8,3 pour la Golf GTi de l’époque. À moins d’avoir croisé une Golf préparée, difficile de croire qu’elle pouvait rivaliser sur toute la ligne droite. Mais peu importe : ce qui compte, c’est que cette phrase est restée culte, et qu’elle symbolise à elle seule l’exigence que Montezemolo a voulu réinstaurer chez Ferrari dès son arrivée.
La Ferrari 348 reste malgré tout une auto charnière : dernière Ferrari née à l’époque d’Enzo, produite à près de 9 000 exemplaires entre 1989 et 1994 avant de laisser la place à la 355, bien plus affutée.