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Le marché a progressé de plus de 6 % en 2015, ce qui est, en apparence au moins, une bonne nouvelle pour les constructeurs automobiles. Mais ce chiffre cache aussi une autre réalité : l'immobilisme de la demande en France. Les ventes aux particuliers sont tombées à 50,2 % et les immatriculations tactiques et autres ventes aux loueurs n'ont jamais été aussi fortes.

Vous l'avez vu ces derniers jours, le marché automobile français s'est très bien porté en 2015 avec quasiment 2 millions de ventes aux particuliers. Avec plus de 6 % de croissance, on pourrait se croire sortis d'affaire et nous pourrions presque dire que la « crise » est derrière nous, mais lorsque l'on creuse un peu, on se rend vite compte que la situation est bien plus complexe qu'elle n'y paraît.

Deux chiffres illustrent à eux seuls cette ambiguïté : les croissances des ventes aux entreprises et loueurs longue durée (+ 10,4 %) et des ventes tactiques, comme les immatriculations constructeurs ou les loueurs courte durée (+ 12,8 %). A eux deux, ces secteurs représentent 47 % des immatriculations ! La vente aux particuliers, elle, est tombée à 50,2 % en 2015 avec une hausse de seulement 2,5 % sur l'année. Dans les années 80, la part de ventes aux particuliers était de 80 % (chiffre Le Monde)...

En clair, les constructeurs ont vendu plus d'autos qu'en 2014, mais les acheteurs ne se sont pas pour autant bousculés dans les concessions, loin de là même.

http://www.caradisiac.com/Les-ventes-au ... 106106.htm

Bien vu, ça ridiculise les annonces triomphantes entendues ds les médias ces derniers jours sur ce marché français de l'auto "en pleine forme"!

Ha ouais quand on regarde d'un peu plus près, c'est pas super réjouissant.... comme quoi la moitié du business c'est écouler des bagnoles au téléphone, pas présenter et vendre son produit.

Je n'arriverai jamais à comprendre les gens qui achètent leurs voitures sur photo.

C'est pas des gens... c'est des acheteurs de flottes qui achètent sur une base purement mathématique (valeur résiduelle, TVS, CO2, ...)

Ils achètent pas des voitures, ils remplissent des tableurs suivant les critères et regardent ce qu'ils ont besoin. Ca se résume a un tas de chiffre, du pur business. Ce qui est affolant c'est qu'on nous vend l'automobile coté rève et la moitié de vente c'est tout l'opposé !
Donc modèle économique pour les constructeurs totalement différent....

Malheureusement !!!!!!!!!

Le bémol c'est que bcp de jeunes cadres dents-qui-raient-le-parquet attendent le status symbol ultime... la A4 de base ou la bmw 316d de base...
La vague SUV par contre est passée par là et maintenant l'engouement pour les allemandes se calme (peu de sociétés peuvent donner du Q5 ou du X3 ou même le nouveau X1 qui est très très cher).

Franchement les SUV allemands ne me font pas rêver.