Les réseaux jugent les constructeurs
Posté : ven. 30 oct. 2015 09:05
Source : autoactu.com d'aujourd'hui
Pas de bouleversement dans l'enquête de satisfaction menée par le CNPA auprès des concessionnaires. Mini, BMW, Toyota, Skoda et Dacia forment toujours le top 5 des marques préférées des distributeurs. Tandis que Mazda, Kia et Hyundai ferment encore la marche cette année.
Grâce à la "Cote d'amour des constructeurs", la grande enquête de satisfaction menée chaque année par le CNPA (*), et présentée en détail par notre confrère Auto Infos, les distributeurs automobiles peuvent critiquer, en toute indépendance, la qualité des produits et services que leur fournissent leurs constructeurs.
Les plus performants selon leurs distributeurs sont, cette année, Mini (déjà second l’année dernière), suivi de BMW (qui remonte de la 7e place), et Toyota (qui conserve sa troisième place). Deux habitués des bonnes places, Skoda (1er en 2014) et Dacia (4e en 2014) se partagent la 4e place.
La note moyenne accordée cette année aux constructeurs est de 5,56/10, marquant ainsi une dégradation, après le 5,9/10 de 2014. Toutefois, la comparaison est difficile car le mode de calcul et certains critères ont évolué (*), et une nouvelle marque a été intégrée au classement, Smart, notée 5,95/10, qui a eu un impact positif sur la moyenne.
Seules quatre marques progressent, dont la première du classement Mini, à 6,90 (+0,01 point), et la dernière, Hyundai, à 3,90 (+0,19 point), ainsi que Nissan et Land Rover, respectivement 7e et 8e du classement.
Honda réalise la plus forte baisse, passant de la 10e à la 20e place, avec une note de 4,85/10 (-1,5 point). Le réseau, qui a dû attendre le mois de septembre pour avoir des nouveautés, HR-V et Jazz, se plaint de la faible attractivité de sa gamme, du manque d’efficacité des campagnes promotionnelles et de la piètre politique VO du constructeur.
La situation ne s’améliore pas chez Opel et Ford
Renault réalise une belle 6e place, avec une note de 6,11/10. Le réseau est notamment satisfait de la politique VO du constructeur, ses prix, ses offres de financement et sa mise en avant du label. Les marges VN et VD ainsi que le prix des pièces sont en revanche très mal notés.
Peugeot reste en milieu de peloton, avec une note de 5,75/10. Outre les marges, le réseau critique le prix des VO et des PR.
Citroën se classe 19e, avec juste la moyenne (5,15/10). Son réseau juge insuffisants la faible attractivité de la gamme, les marges VN, la prise en charge des recours en garantie et la politique de rémunération PR.
Parmi les autres grandes marques généralistes, Fiat a quitté les dernières places où il végétait depuis plusieurs années pour remonter à la 16e place, avec une note correcte de 5,4/10. Le réseau salue l’amélioration de la qualité des VN livrés, l’image de la marque véhiculée par la publicité, la qualité du financement (portage VN et offre clients) mais critique la politique de marge et la gestion du label VO. Fiat emmène dans son sillage Alfa Romeo (5,39/10) mais laisse derrière lui Lancia (4,76), dont le contrat de distribution prendra fin cette année.
La situation ne s’améliore pas chez Opel et Ford, leurs réseaux ne leur accordant pas la moyenne comme en 2014. Chez Ford, c’est surtout les marges (sur VN et VD) et la politique VO (prix d’achat, offre de financement, portage financier) qui posent problème. Même chose chez Opel, pour qui l’après-vente est aussi problématique, avec des pièces jugées trop chères.
Mazda, Kia et Hyundai toujours en fin de classement
En fin de classement, on retrouve le trio de l’année dernière Mazda-Kia-Hyundai. Ces trois marques essayent de monter en gamme et demandent davantage à leur réseau, en termes d’exclusivité notamment, sans leur offrir aujourd’hui les fruits de leur ambition.
Mazda, notée 4,46/10, est surtout critiquée sur sa politique de communication et sur le VO, alors qu’elle obtient la moyenne sur les marges VN.
Kia, notée 4,3/10, est confrontée à une faible rentabilité de son réseau (0,6% au premier semestre), en attendant l’arrivée du Sportage, fer de lance de la gamme, en janvier 2016.
Hyundai est la seule marque sous les 4/10, comme en 2014. Son réseau est pourtant satisfait des produits, de la communication et du financement (portage et offres client assurés par CGI) mais la rémunération, le prix des pièces, le traitement des garanties et la politique VO obtiennent de très mauvaises notes.
Xavier Champagne
(*) 778 responsables de concessions ont été interrogés entre le 11 mai et le 19 septembre 2015 sur 29 critères caractérisant leur relation avec leur marque (27 en tout) sur une échelle à 4 niveaux : très mécontent (note 0), mécontent (note 1), satisfait (note 2) et très satisfait (note 3). Les critères sont plus nombreux qu’en 2014 et ne sont plus pondérés selon l’importance que leur accordent les distributeurs.
Le minimum de répondants requis pour être jugé représentatif a été de 16 distributeurs pour Smart ou Land Rover. Au mieux, 90 concessionnaires ont répondu pour chacune des marques françaises, et 50 pour les grandes marques importées.
Pas de bouleversement dans l'enquête de satisfaction menée par le CNPA auprès des concessionnaires. Mini, BMW, Toyota, Skoda et Dacia forment toujours le top 5 des marques préférées des distributeurs. Tandis que Mazda, Kia et Hyundai ferment encore la marche cette année.
Grâce à la "Cote d'amour des constructeurs", la grande enquête de satisfaction menée chaque année par le CNPA (*), et présentée en détail par notre confrère Auto Infos, les distributeurs automobiles peuvent critiquer, en toute indépendance, la qualité des produits et services que leur fournissent leurs constructeurs.
Les plus performants selon leurs distributeurs sont, cette année, Mini (déjà second l’année dernière), suivi de BMW (qui remonte de la 7e place), et Toyota (qui conserve sa troisième place). Deux habitués des bonnes places, Skoda (1er en 2014) et Dacia (4e en 2014) se partagent la 4e place.
La note moyenne accordée cette année aux constructeurs est de 5,56/10, marquant ainsi une dégradation, après le 5,9/10 de 2014. Toutefois, la comparaison est difficile car le mode de calcul et certains critères ont évolué (*), et une nouvelle marque a été intégrée au classement, Smart, notée 5,95/10, qui a eu un impact positif sur la moyenne.
Seules quatre marques progressent, dont la première du classement Mini, à 6,90 (+0,01 point), et la dernière, Hyundai, à 3,90 (+0,19 point), ainsi que Nissan et Land Rover, respectivement 7e et 8e du classement.
Honda réalise la plus forte baisse, passant de la 10e à la 20e place, avec une note de 4,85/10 (-1,5 point). Le réseau, qui a dû attendre le mois de septembre pour avoir des nouveautés, HR-V et Jazz, se plaint de la faible attractivité de sa gamme, du manque d’efficacité des campagnes promotionnelles et de la piètre politique VO du constructeur.
La situation ne s’améliore pas chez Opel et Ford
Renault réalise une belle 6e place, avec une note de 6,11/10. Le réseau est notamment satisfait de la politique VO du constructeur, ses prix, ses offres de financement et sa mise en avant du label. Les marges VN et VD ainsi que le prix des pièces sont en revanche très mal notés.
Peugeot reste en milieu de peloton, avec une note de 5,75/10. Outre les marges, le réseau critique le prix des VO et des PR.
Citroën se classe 19e, avec juste la moyenne (5,15/10). Son réseau juge insuffisants la faible attractivité de la gamme, les marges VN, la prise en charge des recours en garantie et la politique de rémunération PR.
Parmi les autres grandes marques généralistes, Fiat a quitté les dernières places où il végétait depuis plusieurs années pour remonter à la 16e place, avec une note correcte de 5,4/10. Le réseau salue l’amélioration de la qualité des VN livrés, l’image de la marque véhiculée par la publicité, la qualité du financement (portage VN et offre clients) mais critique la politique de marge et la gestion du label VO. Fiat emmène dans son sillage Alfa Romeo (5,39/10) mais laisse derrière lui Lancia (4,76), dont le contrat de distribution prendra fin cette année.
La situation ne s’améliore pas chez Opel et Ford, leurs réseaux ne leur accordant pas la moyenne comme en 2014. Chez Ford, c’est surtout les marges (sur VN et VD) et la politique VO (prix d’achat, offre de financement, portage financier) qui posent problème. Même chose chez Opel, pour qui l’après-vente est aussi problématique, avec des pièces jugées trop chères.
Mazda, Kia et Hyundai toujours en fin de classement
En fin de classement, on retrouve le trio de l’année dernière Mazda-Kia-Hyundai. Ces trois marques essayent de monter en gamme et demandent davantage à leur réseau, en termes d’exclusivité notamment, sans leur offrir aujourd’hui les fruits de leur ambition.
Mazda, notée 4,46/10, est surtout critiquée sur sa politique de communication et sur le VO, alors qu’elle obtient la moyenne sur les marges VN.
Kia, notée 4,3/10, est confrontée à une faible rentabilité de son réseau (0,6% au premier semestre), en attendant l’arrivée du Sportage, fer de lance de la gamme, en janvier 2016.
Hyundai est la seule marque sous les 4/10, comme en 2014. Son réseau est pourtant satisfait des produits, de la communication et du financement (portage et offres client assurés par CGI) mais la rémunération, le prix des pièces, le traitement des garanties et la politique VO obtiennent de très mauvaises notes.
Xavier Champagne
(*) 778 responsables de concessions ont été interrogés entre le 11 mai et le 19 septembre 2015 sur 29 critères caractérisant leur relation avec leur marque (27 en tout) sur une échelle à 4 niveaux : très mécontent (note 0), mécontent (note 1), satisfait (note 2) et très satisfait (note 3). Les critères sont plus nombreux qu’en 2014 et ne sont plus pondérés selon l’importance que leur accordent les distributeurs.
Le minimum de répondants requis pour être jugé représentatif a été de 16 distributeurs pour Smart ou Land Rover. Au mieux, 90 concessionnaires ont répondu pour chacune des marques françaises, et 50 pour les grandes marques importées.