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Ce weekend dernière course à Bahreïn

Avec dix points d’écart au championnat Constructeurs entre les deux premiers avant la finale de Bahreïn qui en rapporte 38 (+ le point de la pole) compte tenu de son format de 8 heures, trois marques peuvent encore coiffer la couronne mondiale.

Jamais depuis 2012, année de création du championnat sous sa forme actuelle, l’écart n’avait été aussi faible entre les trois premiers au moment d’aborder la finale.

Porsche arrive donc aux commandes du championnat avec 10 points d’avance sur Toyota, 27 sur Ferrari. La concurrence est décrochée et même loin derrière. C’est dire si cette finale 2024 est importante pour les constructeurs qui tiennent tous à ce titre mondial. Porsche et Toyota connaissent déjà ce sentiment, pas encore Ferrari.

Que retenir de cette saison ? Une bop qui avantageait trop porsche en début de saison.... Ça c'est le point que j'apprécie le moins. Un de leur équipage est champion pilote mais malgré le favoritisme, ils ont perdu le titre constructeur.... face à Toyota.

Côté Ferrari, la défaite idiote à Imola (slick sous la pluie....) et les 6h de spa transformé en 8h par la direction de course (un remake d'Abu Dhabi 2021 sans doute...) ont plombé le championnat.

La victoire inattendue du Mans et celle de la semi privée au cota ont remis du baume au coeur. Malgré tout, mis à part, les deux courses citées plus haut, la Scuderia a toujours du mal dans les courses.

Je pense que la 499P est vraiment taillée pour le Mans et moins à l'aise ailleurs.

Qu'espérer l'année prochaine : une voiture plus polyvalente quitte à sacrifier le Mans cette fois ci. Une 3eme victoires serait utopique : Toyota a faim et porsche soudoie beaucoup pour avoir une bop avantageuse....

Punaise encore une boulette :

Surprise au Bahreïn. Quelques heures après l’arrivée de la course finale de la saison 2024 du Championnat du monde d’Endurance, le classement des 8 Heures de Bahreïn a évolué. Initialement deuxième derrière la Toyota n°8 de Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryo Hirakawa, la Ferrari n°51 d’Antonio Giovinazzi, Alessandro Pier Guidi et James Calado a été pénalisée après le damier.

La cause ? Le constructeur italien a utilisé sur cette voiture deux pneumatiques en trop par rapport aux 26 prévus par le réglement (28 donc) pour le week-end. L’auto a donc été pénalisée de deux « stop-and-go » de deux minutes, pour un total de quatre minutes.

Cette sanction, non applicable en course, a été transformée en 2 tours enlevés plus 1’10″890 ajouté au temps de course. Avec une telle sanction, la Ferrari n°51 tombe au dernier rang de la catégorie Hypercar à deux tours du vainqueur.