Preuve que le règlement actuel fait aujourd’hui la part belle à l’amélioration de petits détails, aucune des Hypercar engagées lors des 6 Heures de Fuji ce week-end ne verra de modification de sa masse, un fait rarissime depuis l’apparition de la BoP en Championnat du monde d’Endurance. C’est donc du côté de la puissance disponible, ainsi que de l’énergie à disposition durant l’ensemble d’un relais, que les différences se font par rapport à Lone Star Le Mans, plus tôt ce mois-ci.
L’Alpine A424 est la mieux servie en ce qui concerne la puissance à moins de 250 km/h, puisque la LMDh française reçoit 6KW supplémentaires, passant à 512 (696 cv). C’est moins que l’Aston Martin Valkyrie et la Peugeot 9X8, qui sont au maximum disponible à savoir 520 KW (707 cv) mais c’est un atout non négligeable sur une piste disposant d’une ligne droite de plus d’un kilomètre.
La Cadillac et la Toyota sont les seules à perdre en puissance en-dessous de 250 km/h par rapport à Fuji, mais elles compensent en obtenant un peu plus de puissance au-dessus de 250 km/h, la Toyota disposant par exemple d’un ajout de 7,7% de sa puissance lorsqu’elle passe la barre des 250 km/h. Hormis la Peugeot 9X8, toutes les Hypercars disposent également d’un peu plus d’énergie disponible par relais.
Le retour au Mans de Ferrari
Re: Le retour au Mans de Ferrari
Après une première moitié de saison outrageusement dominée avec quatre victoires en autant de courses du Qatar jusqu’au Mans, Ferrari est un peu plus en retrait depuis. Hors des points à São Paulo, le constructeur italien a malgré tout retrouvé le podium à Austin avec la deuxième place de la nº50 de Miguel Molina, Nicklas Nielsen et Antonio Fuoco.
Le Cheval cabré peut quitter le Japon avec le championnat Constructeurs en poche s’il compte 66 points de plus que son premier poursuivant dimanche au drapeau à damier. La solution pourrait ne pas être si simple que cela cependant puisque le tracé nippon n’est pas le mieux adapté aux caractéristiques de la 499P. En 2024, la meilleure d’entre elles a terminé au 9e rang.
« Ce circuit, un peu comme São Paulo, ne semble pas vraiment convenir à notre voiture, a confié Mauro Barbieri, Responsable de la Performance et des Relations avec la Gouvernance pour les voitures d’Endurance de Ferrari, aux médias présents au Japon, dont AUTOhebdo. Nous avons essayé de changer un peu notre approche, nous verrons si cela fonctionnera mieux. Je rappelle cependant que l’an dernier, deux voitures sur trois étaient hors course dès le deuxième tour. Ce résultat ne reflétait donc pas notre réel potentiel à Fuji. »
Si la longue ligne droite et le revêtement conviennent à la machine italienne, c’est dans la remontée vers le mont Fuji qu’elle souffre. « Le dernier secteur, très sinueux, est plus difficile pour nous, décrypte Barbieri. Nous essayons chaque année d’adapter notre voiture, mais l’an dernier, l’accident précoce ne nous a pas permis de montrer notre vrai niveau. Nous espérons pouvoir le faire cette année. »
En effet, un freinage raté de Robert Kubica au volant de la nº83 au bout de la ligne droite principale avait eu pour conséquence un accident avec plusieurs voitures dans lequel la nº51 avait également été impliquée. Les deux voitures avaient continué, mais l’officielle s’était retirée en fin d’épreuve tandis que la privée avait terminé avec un retard de deux tours sur la Porsche victorieuse.
Malgré la possibilité d’être champion dès ce week-end, Ferrari n’en fait pas une obsession. « Bien sûr que nous voulons gagner le championnat, c’est un rêve, assure Barbieri. Néanmoins, cela ne change pas notre approche : rester hors des ennuis, éviter les accidents et optimiser les performances. De plus, nous ne nous battons pas contre un seul constructeur, mais deux (Porsche et Cadillac), ce qui complique beaucoup les calculs. Nous verrons après le drapeau à damier si ce sera suffisant ou si tout se jouera à Bahreïn. »
Dans le même ordre d’idée, de potentielles consignes d’équipes sont pour le moment exclues. « Nous y réfléchirons le moment venu, assure Barbieri. Côté constructeur, comme toutes les autres voitures (les privées) sont « transparentes », cela ne changera pas grand-chose. Pour le championnat pilotes, le classement est encore assez ouvert. Il est donc un peu tôt pour penser à le conclure dès ici. »
Le Cheval cabré peut quitter le Japon avec le championnat Constructeurs en poche s’il compte 66 points de plus que son premier poursuivant dimanche au drapeau à damier. La solution pourrait ne pas être si simple que cela cependant puisque le tracé nippon n’est pas le mieux adapté aux caractéristiques de la 499P. En 2024, la meilleure d’entre elles a terminé au 9e rang.
« Ce circuit, un peu comme São Paulo, ne semble pas vraiment convenir à notre voiture, a confié Mauro Barbieri, Responsable de la Performance et des Relations avec la Gouvernance pour les voitures d’Endurance de Ferrari, aux médias présents au Japon, dont AUTOhebdo. Nous avons essayé de changer un peu notre approche, nous verrons si cela fonctionnera mieux. Je rappelle cependant que l’an dernier, deux voitures sur trois étaient hors course dès le deuxième tour. Ce résultat ne reflétait donc pas notre réel potentiel à Fuji. »
Si la longue ligne droite et le revêtement conviennent à la machine italienne, c’est dans la remontée vers le mont Fuji qu’elle souffre. « Le dernier secteur, très sinueux, est plus difficile pour nous, décrypte Barbieri. Nous essayons chaque année d’adapter notre voiture, mais l’an dernier, l’accident précoce ne nous a pas permis de montrer notre vrai niveau. Nous espérons pouvoir le faire cette année. »
En effet, un freinage raté de Robert Kubica au volant de la nº83 au bout de la ligne droite principale avait eu pour conséquence un accident avec plusieurs voitures dans lequel la nº51 avait également été impliquée. Les deux voitures avaient continué, mais l’officielle s’était retirée en fin d’épreuve tandis que la privée avait terminé avec un retard de deux tours sur la Porsche victorieuse.
Malgré la possibilité d’être champion dès ce week-end, Ferrari n’en fait pas une obsession. « Bien sûr que nous voulons gagner le championnat, c’est un rêve, assure Barbieri. Néanmoins, cela ne change pas notre approche : rester hors des ennuis, éviter les accidents et optimiser les performances. De plus, nous ne nous battons pas contre un seul constructeur, mais deux (Porsche et Cadillac), ce qui complique beaucoup les calculs. Nous verrons après le drapeau à damier si ce sera suffisant ou si tout se jouera à Bahreïn. »
Dans le même ordre d’idée, de potentielles consignes d’équipes sont pour le moment exclues. « Nous y réfléchirons le moment venu, assure Barbieri. Côté constructeur, comme toutes les autres voitures (les privées) sont « transparentes », cela ne changera pas grand-chose. Pour le championnat pilotes, le classement est encore assez ouvert. Il est donc un peu tôt pour penser à le conclure dès ici. »