Re: Pirelli modifie ses pneus sur demande de Mercedes
Posté : lun. 14 mai 2018 19:35
La décision prise par Pirelli de modifier légèrement ses pneumatiques pour le Grand Prix d'Espagne a beaucoup fait parler le week-end dernier. Pour s'adapter au resurfaçage de la piste, et en tenant compte des données récoltées sur ce même tracé pendant l'hiver, le manufacturier italien a proposé des enveloppes avec 0,4 mm de moins de gomme. Ces mêmes pneus seront fournis pour les Grands Prix de France et de Grande-Bretagne, là encore en raison d'une piste resurfacée.
Malgré les critiques, Pirelli a justifié sa décision et estime qu'elle était la meilleure à prendre, sans quoi cela aurait mis les équipes en proie à du cloquage. Néanmoins, les pneus ont modifié ont eux aussi posé problème, notamment chez Ferrari, où Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen ont laissé entendre qu'il avait été difficile de le faire fonctionner correctement. En revanche, Mercedes a mieux exploité les gommes que lors des Grands Prix précédents.
"S'il y a un haut niveau de cloquage qui affecte la plupart des voitures, il n'y a plus de course mais une lotterie", explique à Motorsport.com Mario Isola, directeur du programme F1 de Pirelli. "Ce n'est pas la bonne approche, et en tant que manufacturier unique, nous devons fournir le même produit à tout le monde, et un produit sûr qui convient au circuit, etc."
Malgré le ressenti des pilotes, certains ayant suggéré que les pneus leurs paraissaient plus durs, Pirelli assure que rien n'a été modifié sur ce point. "Le composé était exactement le même, la construction était exactement la même, la différence c'est l'épaisseur", insiste Mario Isola. "C'est difficile à expliquer d'un point de vue technique, car le supertendre a été mis de côté pendant la course car le sentiment général était qu'il était trop tendre, le problème est un peu ailleurs."
Poursuivant son argumentaire, Isola précise également que cet ajustement des pneus pour trois Grands Prix durant la saison s'est fait après une consultation avec les équipes. Ferrari aurait d'ailleurs fait partie des équipes ayant souffert le plus de cloquage lors des essais hivernaux.
"Nous avons enquêté pour trouver les raisons de ce cloquage, pour nous assurer que la surface de la piste jouait le rôle le plus important, et non pas les nouvelles voitures ou les nouveaux composés, ce pour quoi nous devions attendre Melbourne", détaille Isola. "Une fois qu'il s'est confirmé à Melbourne que l'on était revenu à une situation normale, j'ai personnellement contacté toutes les équipes pour leur demander leur avis, et j'ai collecté différentes opinions."
"Après ça, nous avions fait une réunion interne chez Pirelli, lors de laquelle nous avons tout évalué, puis nous avons préparé un rapport pour la FIA afin d'expliquer pourquoi nous demandions ce changement."
Pirelli est ainsi ferme et catégorique, ces modifications n'ont jamais été entreprises pour aider Mercedes ou désavantage Ferrari : "Nous ne ferions jamais quelque chose comme ça", rétorque Isola. "Nous travaillons avec tous les constructeurs au sommet, pas seulement en F1, alors pourquoi donnerions-nous un avantage à l'un d'entre eux ?"
Malgré les critiques, Pirelli a justifié sa décision et estime qu'elle était la meilleure à prendre, sans quoi cela aurait mis les équipes en proie à du cloquage. Néanmoins, les pneus ont modifié ont eux aussi posé problème, notamment chez Ferrari, où Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen ont laissé entendre qu'il avait été difficile de le faire fonctionner correctement. En revanche, Mercedes a mieux exploité les gommes que lors des Grands Prix précédents.
"S'il y a un haut niveau de cloquage qui affecte la plupart des voitures, il n'y a plus de course mais une lotterie", explique à Motorsport.com Mario Isola, directeur du programme F1 de Pirelli. "Ce n'est pas la bonne approche, et en tant que manufacturier unique, nous devons fournir le même produit à tout le monde, et un produit sûr qui convient au circuit, etc."
Malgré le ressenti des pilotes, certains ayant suggéré que les pneus leurs paraissaient plus durs, Pirelli assure que rien n'a été modifié sur ce point. "Le composé était exactement le même, la construction était exactement la même, la différence c'est l'épaisseur", insiste Mario Isola. "C'est difficile à expliquer d'un point de vue technique, car le supertendre a été mis de côté pendant la course car le sentiment général était qu'il était trop tendre, le problème est un peu ailleurs."
Poursuivant son argumentaire, Isola précise également que cet ajustement des pneus pour trois Grands Prix durant la saison s'est fait après une consultation avec les équipes. Ferrari aurait d'ailleurs fait partie des équipes ayant souffert le plus de cloquage lors des essais hivernaux.
"Nous avons enquêté pour trouver les raisons de ce cloquage, pour nous assurer que la surface de la piste jouait le rôle le plus important, et non pas les nouvelles voitures ou les nouveaux composés, ce pour quoi nous devions attendre Melbourne", détaille Isola. "Une fois qu'il s'est confirmé à Melbourne que l'on était revenu à une situation normale, j'ai personnellement contacté toutes les équipes pour leur demander leur avis, et j'ai collecté différentes opinions."
"Après ça, nous avions fait une réunion interne chez Pirelli, lors de laquelle nous avons tout évalué, puis nous avons préparé un rapport pour la FIA afin d'expliquer pourquoi nous demandions ce changement."
Pirelli est ainsi ferme et catégorique, ces modifications n'ont jamais été entreprises pour aider Mercedes ou désavantage Ferrari : "Nous ne ferions jamais quelque chose comme ça", rétorque Isola. "Nous travaillons avec tous les constructeurs au sommet, pas seulement en F1, alors pourquoi donnerions-nous un avantage à l'un d'entre eux ?"