J'ignore s'il faut mettre cette info dans ce topic ou celui de la SF-24 :
https://www.f1actu.com/ferrari-recycle- ... -a-monaco/
Face à un début de saison 2025 décevant, Ferrari se tourne vers une solution inhabituelle pour sauver son Grand Prix de Monaco. L’équipe compte réinstaller l’aileron arrière de la SF-24, celui qui avait contribué à la domination de l’équipe lors des qualifications l’an dernier sur ce circuit si exigeant. Incapable de trouver la bonne formule avec sa SF-25, notamment dans les virages lents et en configuration légère, la Scuderia opte pour un retour aux sources qui en dit long sur les limites de sa monoplace actuelle.
SF-25
Re: SF-25
Sur combien de dernières chances Ferrari va-t-il pouvoir compter ? À l’approche de la mi-saison, la Scuderia n’apparaît toujours pas en mesure de gagner des courses, et le Grand Prix du Canada, habituellement faste pour Lewis Hamilton, n’a permis à aucun des deux coéquipiers de l’écurie de briller à nouveau cette saison.
Alors qu’aucune évolution n’a été apportée par Ferrari depuis plusieurs semaines, une amélioration d’ordre structurel avait été évoquée au plus tard pour le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone. À en croire les propos de Frédéric Vasseur, le prochain rendez-vous de la saison, prévu pour se dérouler le week-end du 27 au 29 juin prochains, pourrait finalement être le théâtre de nouveaux progrès pour la Scuderia.
« Les évolutions arriveront bientôt, avant le Royaume-Uni, mais je ne pense pas que ce soit le problème principal. On a réussi à allumer en violet dans le premier secteur (au Canada. Ndlr), ce n’est pas que la voiture soit mauvaise ou qu’on ait vraiment besoin d’améliorations. Je ne suis pas sûr que les autres écuries apportent des améliorations chaque week-end » s’était fendu Frédéric Vasseur à l’occasion du dernier Grand Prix en date du côté de Montréal.
Bien que Lewis Hamilton ait, à plusieurs reprises, fait la preuve d’une forme de méconnaissance du travail de Ferrari concernant ces évolutions à venir, la SF-25 devrait bien bénéficier d’une nouvelle suspension arrière dans les prochains jours. De cette manière, le train arrière devrait pouvoir fonctionner dans une meilleure fenêtre de hauteur, et théoriquement, moins perturber les pilotes concernant la glisse souvent ressentie dans les enchaînements de virages rapides notamment. Principal problème de la Scuderia cette année, l’équilibre du train arrière de la monoplace devrait avoir été retravaillé par Loïc Serra et ses équipes, le Français occupant le poste de directeur technique en charge du châssis chez Ferrari.
Justement dépourvue de directeur technique entre juillet et octobre dernier, l’écurie italienne semble en effet partir avec un retard conséquent sur le développement de sa monoplace cette année. Pour autant, le discours de Frédéric Vasseur ne varie pas depuis le début de la saison : Ferrari n’a pas manqué son coup dans le sens où le potentiel de la voiture est bien réel en dépit des difficultés.
Enclin à ne pas porter tous les regards sur son équipe, le directeur français a cependant tenu à minimiser les attentes avant Spielberg : « Nous sommes maintenant arrivés à la fin de la durée de vie de ces réglementations, et nous savons tous que, lorsque nous mettons quelque chose sur les rails, nous parlons davantage de centièmes que de dixièmes » a-t-il précisé.
Néanmoins, il reste important de notifier que pour la première fois, Ferrari s’apprête à régler un problème d’ordre structurel, inhérent à la mécanique propre de la monoplace, et non plus seulement d’ordre aérodynamique. Cette tentative, qui n’est pas annoncée comme l’ultime par l’écurie, pourra-t-elle permettre aux pilotes de la Scuderia d’envisager un regain tant attendu, et pourquoi pas un nouveau très bon résultat pour Lewis Hamilton à Silverstone ? Le suspense ne devrait plus durer si longtemps, à une semaine du 11e Grand Prix de cette saison 2025.
Alors qu’aucune évolution n’a été apportée par Ferrari depuis plusieurs semaines, une amélioration d’ordre structurel avait été évoquée au plus tard pour le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone. À en croire les propos de Frédéric Vasseur, le prochain rendez-vous de la saison, prévu pour se dérouler le week-end du 27 au 29 juin prochains, pourrait finalement être le théâtre de nouveaux progrès pour la Scuderia.
« Les évolutions arriveront bientôt, avant le Royaume-Uni, mais je ne pense pas que ce soit le problème principal. On a réussi à allumer en violet dans le premier secteur (au Canada. Ndlr), ce n’est pas que la voiture soit mauvaise ou qu’on ait vraiment besoin d’améliorations. Je ne suis pas sûr que les autres écuries apportent des améliorations chaque week-end » s’était fendu Frédéric Vasseur à l’occasion du dernier Grand Prix en date du côté de Montréal.
Bien que Lewis Hamilton ait, à plusieurs reprises, fait la preuve d’une forme de méconnaissance du travail de Ferrari concernant ces évolutions à venir, la SF-25 devrait bien bénéficier d’une nouvelle suspension arrière dans les prochains jours. De cette manière, le train arrière devrait pouvoir fonctionner dans une meilleure fenêtre de hauteur, et théoriquement, moins perturber les pilotes concernant la glisse souvent ressentie dans les enchaînements de virages rapides notamment. Principal problème de la Scuderia cette année, l’équilibre du train arrière de la monoplace devrait avoir été retravaillé par Loïc Serra et ses équipes, le Français occupant le poste de directeur technique en charge du châssis chez Ferrari.
Justement dépourvue de directeur technique entre juillet et octobre dernier, l’écurie italienne semble en effet partir avec un retard conséquent sur le développement de sa monoplace cette année. Pour autant, le discours de Frédéric Vasseur ne varie pas depuis le début de la saison : Ferrari n’a pas manqué son coup dans le sens où le potentiel de la voiture est bien réel en dépit des difficultés.
Enclin à ne pas porter tous les regards sur son équipe, le directeur français a cependant tenu à minimiser les attentes avant Spielberg : « Nous sommes maintenant arrivés à la fin de la durée de vie de ces réglementations, et nous savons tous que, lorsque nous mettons quelque chose sur les rails, nous parlons davantage de centièmes que de dixièmes » a-t-il précisé.
Néanmoins, il reste important de notifier que pour la première fois, Ferrari s’apprête à régler un problème d’ordre structurel, inhérent à la mécanique propre de la monoplace, et non plus seulement d’ordre aérodynamique. Cette tentative, qui n’est pas annoncée comme l’ultime par l’écurie, pourra-t-elle permettre aux pilotes de la Scuderia d’envisager un regain tant attendu, et pourquoi pas un nouveau très bon résultat pour Lewis Hamilton à Silverstone ? Le suspense ne devrait plus durer si longtemps, à une semaine du 11e Grand Prix de cette saison 2025.
Re: SF-25
Mouef
Lewis Hamilton a levé le mystère entourant le package d’évolutions de Ferrari pour le Grand Prix d’Autriche, après avoir détaillé une caractéristique « atypique » du nouveau plancher qui sera testé demain sur la SF-25.
La Scuderia apporte un nouveau plancher et d’autres nouvelles pièces au Red Bull Ring afin de regagner la deuxième place perdue au championnat des constructeurs face à Mercedes au Canada. Hamilton est également toujours en quête d’un premier podium en Grand Prix pour l’équipe.
Hamilton avait réclamé de nouvelles évolutions la dernière fois à Montréal, et Ferrari a répondu présent, mais le septuple champion du monde a expliqué que l’équipe en tirerait "des informations inhabituelles" pour déterminer si le nouveau package a été un succès !
"Tout d’abord, je suis heureux que nous ayons une évolution ; c’est toujours passionnant d’avoir de nouvelles pièces sur la voiture," a déclaré Hamilton ce jeudi à Spielberg.
"Je suis donc très reconnaissant à tous ceux qui ont travaillé dur pour les obtenir, mais nous ne connaissons pas vraiment l’impact réel que cela aura. Le temps le dira, nous verrons demain."
"Ce ne sont pas les informations habituelles que nous tirerons de ces pièces, notamment concernant la charge aérodynamique qui sera ajoutée à la voiture ; ce n’est pas forcément clair, mais j’espère que ce sera un pas dans la bonne direction."
"Je ne pense pas que nous nous attendions à un changement majeur, mais croisons les doigts pour que ce soit mieux."
Hamilton a ensuite été interrogé à nouveau sur son adaptation chez Ferrari après un début de saison difficile, et les frustrations qu’il a pu exprimées. Mais il a clairement indiqué qu’il ne voulait pas se trouver d’excuses.
"J’en ai beaucoup parlé, donc je ne souhaite pas particulièrement vous en dire plus, car, et je ne cherche pas d’excuses, nous étions deuxièmes au classement des constructeurs avant la dernière course, et nous avons rencontré de nombreux problèmes des deux côtés, pilote et voiture, mais nous y travaillons. Le point positif, c’est que nous progressons, que nous le voyions ou non, cela n’a pas forcément d’importance pour moi."
"Personnellement, j’ai l’impression de progresser, nous progressons, et c’est le plus important."
"Je suis plus concentré sur l’optimisation de l’équipe, la structure, 2026 bien évidemment. Nous n’allons pas changer la phase du championnat pour le titre cette année donc il faut se concentrer sur ce qu’on peut améliorer pour l’année prochaine afin de partir du bon pied."
Hamilton rappelle que son objectif était d’assurer la réussite à long terme de Ferrari en travaillant en étroite collaboration avec le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, et le directeur technique, Loïc Serra.
"Nous faisons de notre mieux. En coulisses, je travaille d’arrache-pied avec Fred et l’équipe pour apporter des modifications et des améliorations afin d’assurer notre réussite à long terme."
"Je travaille avec Loïc sur les suspensions avant et arrière de l’année prochaine, ainsi que sur la résolution des problèmes de sous-virage, en veillant à tirer les leçons des années précédentes. Tirer les leçons de cette année pour que l’année prochaine soit la meilleure possible est mon objectif principal."
Lewis Hamilton a levé le mystère entourant le package d’évolutions de Ferrari pour le Grand Prix d’Autriche, après avoir détaillé une caractéristique « atypique » du nouveau plancher qui sera testé demain sur la SF-25.
La Scuderia apporte un nouveau plancher et d’autres nouvelles pièces au Red Bull Ring afin de regagner la deuxième place perdue au championnat des constructeurs face à Mercedes au Canada. Hamilton est également toujours en quête d’un premier podium en Grand Prix pour l’équipe.
Hamilton avait réclamé de nouvelles évolutions la dernière fois à Montréal, et Ferrari a répondu présent, mais le septuple champion du monde a expliqué que l’équipe en tirerait "des informations inhabituelles" pour déterminer si le nouveau package a été un succès !
"Tout d’abord, je suis heureux que nous ayons une évolution ; c’est toujours passionnant d’avoir de nouvelles pièces sur la voiture," a déclaré Hamilton ce jeudi à Spielberg.
"Je suis donc très reconnaissant à tous ceux qui ont travaillé dur pour les obtenir, mais nous ne connaissons pas vraiment l’impact réel que cela aura. Le temps le dira, nous verrons demain."
"Ce ne sont pas les informations habituelles que nous tirerons de ces pièces, notamment concernant la charge aérodynamique qui sera ajoutée à la voiture ; ce n’est pas forcément clair, mais j’espère que ce sera un pas dans la bonne direction."
"Je ne pense pas que nous nous attendions à un changement majeur, mais croisons les doigts pour que ce soit mieux."
Hamilton a ensuite été interrogé à nouveau sur son adaptation chez Ferrari après un début de saison difficile, et les frustrations qu’il a pu exprimées. Mais il a clairement indiqué qu’il ne voulait pas se trouver d’excuses.
"J’en ai beaucoup parlé, donc je ne souhaite pas particulièrement vous en dire plus, car, et je ne cherche pas d’excuses, nous étions deuxièmes au classement des constructeurs avant la dernière course, et nous avons rencontré de nombreux problèmes des deux côtés, pilote et voiture, mais nous y travaillons. Le point positif, c’est que nous progressons, que nous le voyions ou non, cela n’a pas forcément d’importance pour moi."
"Personnellement, j’ai l’impression de progresser, nous progressons, et c’est le plus important."
"Je suis plus concentré sur l’optimisation de l’équipe, la structure, 2026 bien évidemment. Nous n’allons pas changer la phase du championnat pour le titre cette année donc il faut se concentrer sur ce qu’on peut améliorer pour l’année prochaine afin de partir du bon pied."
Hamilton rappelle que son objectif était d’assurer la réussite à long terme de Ferrari en travaillant en étroite collaboration avec le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, et le directeur technique, Loïc Serra.
"Nous faisons de notre mieux. En coulisses, je travaille d’arrache-pied avec Fred et l’équipe pour apporter des modifications et des améliorations afin d’assurer notre réussite à long terme."
"Je travaille avec Loïc sur les suspensions avant et arrière de l’année prochaine, ainsi que sur la résolution des problèmes de sous-virage, en veillant à tirer les leçons des années précédentes. Tirer les leçons de cette année pour que l’année prochaine soit la meilleure possible est mon objectif principal."
Re: SF-25
Hamilton espère de la ’magie’ à Silverstone pour un bon résultat
https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/ ... 00762.html
Après il dit "Mais j’ai dit que je n’étais pas là pour partir quatrième et finir quatrième"
Lulu tu étais loin de Charles..... tu pouvais pas faire mieux.
Il est pire que vettel... c'est une énorme erreur de casting. Le bilan n'est vraiment pas terrible et surtout il n'est pas corporate...et ça c'est important chez Ferrari.
Pourvu que ça se redresse..... j'aurais voulu avoir tort
https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/ ... 00762.html
Après il dit "Mais j’ai dit que je n’étais pas là pour partir quatrième et finir quatrième"
Lulu tu étais loin de Charles..... tu pouvais pas faire mieux.
Il est pire que vettel... c'est une énorme erreur de casting. Le bilan n'est vraiment pas terrible et surtout il n'est pas corporate...et ça c'est important chez Ferrari.
Pourvu que ça se redresse..... j'aurais voulu avoir tort
Re: SF-25
C’est l’évolution de la dernière chance pour Ferrari, pour tenter de faire une très bonne 2e partie de saison ponctuée de quelques victoires : la Scuderia s’apprête à déployer en course sa suspension arrière repensée lors du Grand Prix de Belgique ce week-end, après les essais au Mugello.
Après le test, un « optimisme prudent » serait affiché chez Ferrari, avec notamment de bons ressentis de la part de Lewis Hamilton et Charles Leclerc.
Le seul changement visuel notable concerne la jambe avant du triangle supérieur, désormais montée quelques centimètres plus bas qu’auparavant. Cette modification fait suite à des modifications similaires apportées plus tôt dans la saison par Mercedes, puis par McLaren.
L’objectif de cette modification, combinée à la géométrie anti-plongée de la suspension avant, est d’augmenter la résistance de la voiture aux variations de tangage lors du freinage ou de l’accélération. Ainsi, la plateforme aérodynamique de la voiture gagne en stabilité et les forces aérodynamiques qui s’exercent sur elle sont plus constantes.
Avec une différence de garde au sol arrière réduite entre basse et haute vitesse, la géométrie anti-plongée permet de mieux respecter la garde au sol statique définie pour la voiture.
Cela augmente l’appui sur toute la plage de vitesse, mais est particulièrement bénéfique à basse vitesse, lorsque la distance entre le diffuseur et le sol est maximale et que la vitesse du flux d’air est minimale. Abaisser la hauteur de caisse permet de maintenir le flux d’air sous le plancher, générateur d’appui, sur les surfaces appropriées.
Cependant, modifier presque n’importe quelle variable sur une F1 comporte inévitablement des inconvénients, mais aussi des avantages. L’un des inconvénients potentiels est que la voiture peut sembler un peu plus « engourdie » pour le pilote, car la réduction de la plongée et du tangage peut lui faire perdre certains des signaux essentiels sur lesquels il compte pour comprendre le comportement de la voiture à tout moment.
Un autre risque potentiel lié à une hauteur de caisse statique plus basse est que le plancher se rapproche trop du sol à grande vitesse, ce qui abîme les patins en dessous du seuil d’usure autorisé. C’est pourquoi il est fort probable que la nouvelle suspension intègre des modifications d’amortisseurs, invisibles de l’extérieur.
L’amortissement, contrôlé par trois amortisseurs à ressort, régule la variation de la hauteur de caisse sous l’effet de l’appui. Un amortisseur plus puissant permettrait une hauteur de caisse plus basse pour un niveau d’usure donné du soubassement.
On estime que l’amortissement d’origine de la SF-25 n’était pas assez puissant pour offrir le contrôle nécessaire à la conduite dans la plage de hauteur de caisse basse prévue.
Grâce à la combinaison du nouveau plancher (introduit en Autriche) et de la suspension arrière, le plein potentiel de la SF25 pourrait enfin être révélé dès la seconde moitié de la saison.
A noter que Ferrari introduira en Hongrie probablement une direction assistée revue et corrigée qui aurait bien plu à Hamilton lors de ses tests au Mugello.
Après le test, un « optimisme prudent » serait affiché chez Ferrari, avec notamment de bons ressentis de la part de Lewis Hamilton et Charles Leclerc.
Le seul changement visuel notable concerne la jambe avant du triangle supérieur, désormais montée quelques centimètres plus bas qu’auparavant. Cette modification fait suite à des modifications similaires apportées plus tôt dans la saison par Mercedes, puis par McLaren.
L’objectif de cette modification, combinée à la géométrie anti-plongée de la suspension avant, est d’augmenter la résistance de la voiture aux variations de tangage lors du freinage ou de l’accélération. Ainsi, la plateforme aérodynamique de la voiture gagne en stabilité et les forces aérodynamiques qui s’exercent sur elle sont plus constantes.
Avec une différence de garde au sol arrière réduite entre basse et haute vitesse, la géométrie anti-plongée permet de mieux respecter la garde au sol statique définie pour la voiture.
Cela augmente l’appui sur toute la plage de vitesse, mais est particulièrement bénéfique à basse vitesse, lorsque la distance entre le diffuseur et le sol est maximale et que la vitesse du flux d’air est minimale. Abaisser la hauteur de caisse permet de maintenir le flux d’air sous le plancher, générateur d’appui, sur les surfaces appropriées.
Cependant, modifier presque n’importe quelle variable sur une F1 comporte inévitablement des inconvénients, mais aussi des avantages. L’un des inconvénients potentiels est que la voiture peut sembler un peu plus « engourdie » pour le pilote, car la réduction de la plongée et du tangage peut lui faire perdre certains des signaux essentiels sur lesquels il compte pour comprendre le comportement de la voiture à tout moment.
Un autre risque potentiel lié à une hauteur de caisse statique plus basse est que le plancher se rapproche trop du sol à grande vitesse, ce qui abîme les patins en dessous du seuil d’usure autorisé. C’est pourquoi il est fort probable que la nouvelle suspension intègre des modifications d’amortisseurs, invisibles de l’extérieur.
L’amortissement, contrôlé par trois amortisseurs à ressort, régule la variation de la hauteur de caisse sous l’effet de l’appui. Un amortisseur plus puissant permettrait une hauteur de caisse plus basse pour un niveau d’usure donné du soubassement.
On estime que l’amortissement d’origine de la SF-25 n’était pas assez puissant pour offrir le contrôle nécessaire à la conduite dans la plage de hauteur de caisse basse prévue.
Grâce à la combinaison du nouveau plancher (introduit en Autriche) et de la suspension arrière, le plein potentiel de la SF25 pourrait enfin être révélé dès la seconde moitié de la saison.
A noter que Ferrari introduira en Hongrie probablement une direction assistée revue et corrigée qui aurait bien plu à Hamilton lors de ses tests au Mugello.